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Stéphane GIMENEZ

Zahra travaille sur un programme exceptionnel qui sert les armées et son pays.

Dernière mise à jour : 10 janv.


lancer un nouveau projet professionnel

Bonjour Zahra, tu viens de te lancer dans un nouveau projet professionnel, peux-tu nous raconter ton parcours ?


Après un baccalauréat scientifique, j’ai intégré un DUT en Logistique et Transport pour finir par rejoindre une école de commerce où j’ai obtenu mon bac+5 en juillet 2024.

A l’école, je rêvassais de ma carrière professionnelle en regardant par la fenêtre.

La petite fille en moi rêvait d’aviation, d’exceptionnel, je voulais être pilote ou intégrer l’armée de l’air mais une série de mauvais choix m’ont éloigné de ce rêve.

Quel métier faisais-tu auparavant ?


J’ai eu quelques années d’expérience en alternance, dans des grands groupes où j’ai occupé des postes de chef de projets junior, dans le digital et la relation client.

Après mon bac+5, je me sentais incapable d’entrer dans le monde du travail, alors j’ai réitéré une année de Master 2, toujours en école de commerce.

J’avais commencé une alternance en gestion de projet digital chez Thales mais, à l’aube de ma rentrée, je sentais que je faisais le mauvais choix.

Sur une échelle de 1 à 10, à combien évaluerais-tu ton épanouissement dans ta vie professionnelle d’avant ?


2/10...

J’accumulais de l’ennui profond, je voyais mes compétences s’atténuer par manque de pratique, je passais mon temps en télétravail, je n’aimais pas ce que je faisais ni ce que j’étudiais.

J’avais l’impression d’être « réduite », inutile et sans impact réel.

Quelles étaient tes questions et/ou tes appréhensions face à l’hypothèse de changer de voie professionnelle ?


L’idée d’abandonner l’école, de quitter l’alternance et d’entrer sur le marché du travail me terrorisait, je ne m’en sentais pas capable et je n’avais pas confiance en mes capacités.

J’avais développé un peu le syndrome de l’imposteur, je pensais que je ne savais rien faire, j’aimais me cacher derrière le statut d’apprenti…

Surtout, je craignais de rejoindre une entreprise et de faire un métier où je me sentirai encore inutile, comme un pion parmi d’autres pendant des années.

Tu as choisi de faire un bilan de compétences, pour quelles raisons ?


J’ai choisi d’entamer un bilan de compétences car je me suis rendue compte que j’allais travailler tout le restant de ma vie et que j’ai toujours accordé de l’importance à ma carrière professionnelle.

J’ai toujours rêvé d’effectuer un travail qui me passionne et pour lequel je me donne à 100%, alors il était indispensable que je prenne la bonne voie, même à 23 ans.

Aussi, je pense que j’avais besoin de concret, que des chiffres et des tests me parlent, me disent ce que je ne savais pas sur moi.

Quels sont les critères qui t’ont fait choisir O’POTENCIAL ?


Je ne connaissais que très peu les bilans de compétences et le coaching professionnel, mais j’étais très présente sur LinkedIn et je voyais les membres d’O’POTENCIAL très actifs, à partager des articles qui m’ont fait changer certaines de mes croyances (très limitantes).

J’ai eu confiance tout de suite et je ne me suis pas trompée.

J’ai rencontré Soumia et elle a tout de suite compris mon besoin.

Que t’a apporté le bilan de compétences ?


Soumia a compris dès notre premier rendez-vous le fond du problème, mes besoins et comment m’aider à m’en rendre compte moi-même.

Nous avons passé plusieurs heures à parler de mes valeurs et je pense que c’est ce qui a tout décanté.

Je me suis rendue compte que mes valeurs passaient avant tout et qu’elles devaient absolument être respectées au quotidien !

Ce bilan de compétences m’a aussi permis de mettre des mots sur les regrets que j’avais et qu’il fallait les accepter comme des expériences sur lesquelles je pouvais totalement rebondir.

Mais par-dessus tout, Soumia m’a aidé à oublier tout ce qu’on avait pu me dire à l’école, toutes les fausses croyances que j’avais sur moi-même, tout ce que j’avais conditionné et qui était complètement faux. J’ai appris à me connaitre réellement, je me suis rendue compte que j’étais ultra créative, parfois un peu décalée, très à l’écoute et adaptable à mon environnement et très scientifique, bref tout ce que j’ignorais et surtout, tout l’inverse de ce qu’on m’avait répété à l’école. J’ai compris que j’avais besoin de concret, de quelque chose de grand.

Et enfin, Soumia m’a fait mettre des mots sur mes passions, sur ce qui m’animait mais pour lesquelles je ne me sentais pas légitime : l’aviation, l’industrie, le militaire, le terrain, l’EXCEPTIONNEL (on a insisté sur ça…).

Aujourd’hui, où en es-tu professionnellement ?


A la suite de mon bilan de compétences, j’ai pris une décision radicale : quitter l’école et mon second Master 2 et rompre mon contrat d’alternance.

J’ai ciblé des offres en CDI, pour des postes de Chef de Projets dans l’aviation, le militaire et le bâtiment.

J’ai été retenue sur deux postes, un au sein du Ministère des Armées et l’autre dans une société privée de la Défense dont je ne mentionnerai pas le nom pour des raisons de confidentialité, une structure de 1500 collaborateurs environ.

J’ai choisi cette dernière, sur le poste de Project Management Officer pour un programme de véhicules blindés en contrat avec la DGA.

Je me sens enfin utile, je travaille sur un programme exceptionnel qui sert les armées, mon pays.

Les enjeux sont de taille et stressants dès les premières heures mais j’ai enfin une place.

Cette nouvelle situation professionnelle est-elle très différente de ta vie professionnelle d’avant ?


La différence est que j’ai choisi là où je voulais être, je n’ai pas été contrainte par l’alternance et les missions de stagiaire, je suis dans un environnement qui me plaît, qui me ressemble et qui respecte mes valeurs.

Je suis dans une structure à taille un peu plus humaine, je peux connaitre rapidement mon entourage et les croiser tous les jours.

Je suis dans le cœur du métier de l’entreprise, je n’y connaissais pas grand-chose en système de combat mais je n’ai pas le choix que d’apprendre chaque jour.

Je travaille enfin sur des projets CONCRETS, que je peux toucher, voir, sentir, manipuler (et essayer aussi).

Qu’est ce qui t’a permis d’oser ce changement professionnel ?


Je me suis rappelée que j’étais le seul et l’unique maitre de ma propre vie, tout le monde m’avait déconseillé de le faire, on m’avait dit que je devais continuer le deuxième master, que j’allais sûrement me tromper et j’ai eu bien fait de M’ECOUTER.

J’ai repris confiance en moi grâce au bilan de compétences, grâce aux différents tests que j’ai effectués (EQI, RIASEC, Potentialis), j’ai pris conscience de mon moi intérieur et qu’il fallait que je l’écoute.

Aujourd’hui, à combien évaluerais-tu ton épanouissement dans ta situation professionnelle actuelle sur une échelle de 1 à 10 ?


Je dirai 8/10 car j’estime ne pas avoir atteint mon but ultime qui est d’avoir une carrière dans l’aviation mais je suis très épanouie de mon travail qui m’anime au quotidien et je sais surtout que, grâce au bilan de compétences, je suis désormais capable de tout et que la vie me réserve encore plein de changements sans limite…

Pour conclure, si tu devais prodiguer un conseil aux personnes qui aimeraient changer de travail mais qui n’osent pas franchir le pas ?


Je leur dirai quelques phrases que je me répète au quotidien :


• Il n’existe pas de limites si ce n’est celles que je me fixe moi-même.

• Mes rêves ne sont pas utopiques, ils deviennent réels lorsque je me mets à y croire.

• Je mérite ce qu’il m’arrive et je suis suffisante.


Lancez-vous, la vie est trop longue pour la subir...


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