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Stéphane GIMENEZ

La charge mentale au travail

Dernière mise à jour : 20 juin


La charge mentale au travail

Charge mentale rime souvent avec surmenage. 

 

En effet, dans une société où tout va vite, tout doit aller vite et où le rapport aux autres commence par : 

 

  • Que fais-tu dans la vie ? 

  • Es-tu marié ? As-tu des enfants ?

  • As-tu une maison ?

 

En d’autres termes, es-tu dans la norme ? As-tu réussi ?

 

La pression commence dès que nous quittons le foyer parental : nous « devons » nous réaliser .

 

Une fois les études terminées, un métier, viennent ensuite les obligations. 

 

  • Un métier signifie devoir réussir ses missions;

  • Fonder une famille signifie en porter la responsabilité;

  • Acheter un bien immobilier signifie bien souvent porter la charge d’un engagement financier...

 

La charge mentale commence à se créer sous le poids des responsabilités.

 

« Planifier, faire, reste à faire, to-do-list…. Vous vous reconnaissez ? 

 

Les injonctions que l’on se répète « je dois » « j’ai cela à gérer » « je vais faire » « je n’ai pas le choix » et c’est là que vos pensées et émotions saturent. 

 

Pire encore, depuis l’arrivée des smartphones, les sms, WhatsApp, groupes WhatsApp vont bon train !

 

S’est installée de manière insidieuse une exigence « d’instantanéité » : sur WhatsApp si on « se permet de lire un message » on « doit » répondre aussitôt, nous nous donnons même plus le temps à la réflexion ou nous accorder un délai tout simplement. 

 


La charge mentale prend place. 

 

Au niveau de l’entreprise, elle prend beaucoup de place : les mails, les rappels de mails, les réunions, les réunions de préparations de réunions, les débriefs de réunions, les appels clients, les rappels clients, les dossiers à rendre, les rendez-vous à préparer, etc...

 

Indéniablement, le numérique est parfois utilisé de manière excessive et non maitrisée mais les multiples interruptions dans une journée de travail sont également responsables d’une perte de repères et d’un sentiment d’inefficacité. 

 

Aussi, nous saturons. 

 


Mais alors quelles sont les conséquences de la charge mentale et plus particulièrement au travail ?

 

Parlons plutôt de surcharge mentale car la charge mentale au travail n’est pas en soi négative, elle est présente chez tout le monde mais quand elle devient trop importante, elle déborde et devient de la surcharge.

 

Cette surcharge concerne tout le monde dans l’entreprise, pas seulement les postes de responsables, et elle touche plus particulièrement les femmes et les mères de famille. En effet, le phénomène s’aggrave en présence d’enfants à charge.

 

Beaucoup d’entre eux (elles)  pensent encore au travail une fois qu’ils sont rentrés chez eux. 

 

Lorsque nous sommes sur-stimulés, que nous devons prendre plusieurs décisions en même temps et retenir trop d’informations, nos capacités cognitives sont dépassées, notamment d’attention et de mémorisation, et c’est la surchauffe !

 

Là où cela devient grave, c’est lorsque cette surcharge mentale s’installe dans la durée : stress et anxiété s’invitent à la fête et ce qui est au départ une envie de bien faire, d’être présents sur tous les fronts, vient refermer le piège sur soi. 

 

Le mal-être et la culpabilité s’installent. 

 

Mais pas seulement : la fatigue également ainsi qu’une baisse de motivation puis une perte d’efficacité voire de sens au travail. 

 

La surcharge mentale peut avoir des effets négatifs sur la productivité d’une entreprise et au niveau de la personne des conséquences immédiates sur sa santé  avec un risque d’épuisement et de burn-out. 

 

 

Chez O’Potencial, nous avons à cœur de vous accompagner sur le chemin du bien-être et de l’épanouissement au travail. 

 

Le sujet de la surcharge mentale au travail apparait souvent au cours du bilan de compétences, lors de notre exercice sur les domaines de vie de la personne, autrement dit, du temps qu’elle consacre aux items principaux de sa vie (temps réel et mental) : vie personnelle, familiale, professionnelle, amicale, couple etc. 

 

Sur la base d’outils de coaching, nous vous aidons à réaliser des prises de conscience visant à vous réaligner avec ce qu’il y a de plus important pour vous. Car installés dans la durée, vous pouvez vous éloigner des éléments essentiels composants votre matrice, à savoir vos priorités de vie, vos valeurs et la satisfaction indispensable de vos besoins. Et c’est souvent là que le mal-être et la perte de sens apparaissent. 

 

Sur la base de nombreuses croyances, vous avez en premier réflexe la satisfaction immédiate des besoins des autres, mais qu’en est-il des vôtres ? Ne doivent-ils pas être satisfaits en priorité ? 

 

Le fait de savoir dire «non », de poser des limites aidantes, permet de vous protéger et de ne pas saturer vos capacités (cognitives entre autre).

 

En effet, nous ne posons pas toujours de limites aidantes car nous ne souhaitons pas rencontrer de résistances, car nous voulons être perçus comme quelqu’un d’ouvert et de sympathique, d’ailleurs une des limites les plus fréquemment rencontrées est : « je ne sais pas dire non ».

 

Travailler sur vos croyances (héritées ou non) vous permettra « d’oser » VOUS faire passer en priorité sans pour autant négliger votre entourage (familial, professionnel, etc), donc de faire de vous « quelqu’un d’égoïste ». 

 

En partant de vous, nous vous aiderons tout simplement à « vous reprogrammer » afin de gagner en efficacité au travail et en équilibre de vie au sens large. Bien souvent, le travail occupe une place non négligeable! 

 

Nous vous aidons également à prendre conscience de vos compétences émotionnelles grâce à l'évaluation de votre Quotient Emotionnel que nous vous proposons avec l'outil EQ-i, ce qui permet de travailler sur les déséquilibres éventuels mis en évidence, qui peuvent être souvent responsables de vos décisions au travail entre autre. 

 

L’idéal est d’intervenir en amont (préventif) dès l’apparition des prémices (cette « petite voix » qui vous dit que « trop c’est trop »), afin que ce travail puisse vous permettre un repositionnement avec efficacité. 

 

Le danger lorsque vous intervenez trop tard est l’épuisement et le burn-out. 

 

Ce travail sur vous ne peut alors se faire qu’une fois que votre santé ait pu revenir à un niveau stable et maitrisé. 

 

Jaques Salomé disait : Le « oui » que nous donnons quand nous n’osons pas dire « non » n’est pas un vrai « oui » et finalement Oser dire « non » à l’autre, c’est oser dire « oui » à soi-même.


Soumia ADAM - coach professionnelle certifiée

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